L’urgence sociale a commencé, elle sera aussi importante que
l’urgence sanitaire.
Notre société est face à un des plus grand défis de l’histoire. L’épisode du coronavirus vient percuter une situation sociale et politique où la précarité fait des ravages. Sans-abris, sans-papiers, travailleuses et travailleurs précaires, mal-logés sont des victimes d’un système où le ruissellement des richesses fonctionne du bas vers le haut. La crise du coronavirus ne peut qu’accélérer ces phénomènes de déclassement. Nous n’accepterons pas de les voir sacrifié.es sur l’autel de l’égoïsme.
Les femmes victimes de violence, les enfants victimes de maltraitances sont dans la vie de tous les jours en danger. Mais la situation de confinement est une situation de repli sur la cellule familiale et elle accentue ce danger.
Nous n’accepterons pas que les plus précaires d’entre nous soient abandonné.es à leur sort ! La solidarité du monde du travail, des simples citoyens doit pouvoir s’exprimer concrètement. Les pouvoirs publics doivent mettre en œuvre des moyens financiers et humains exceptionnels.