Nous sommes en train de payer la crise
Face à l’augmentation des prix, sur l’énergie mais aussi sur les produits de première nécessité, nous ne devons pas rester inertes. Le « monde d’après » la crise du Covid dépendra de la capacité du monde du travail à défendre ses intérêts et à exiger la répartition des richesses, y compris pour la préservation des ressources naturelles. Sans lutte, nous paierons intégralement la note de la crise sociale et écologique par une baisse massive de notre niveau de vie.
Blocage des prix, échelle mobile des salaires.
M. Castex, premier ministre, a senti le danger politique et social de cette flambée des prix et a annoncé le blocage du tarif régulé du gaz jusqu’à l’élection présidentielle. Ces mesures tardives et insuffisantes nous montrent une chose : les pouvoirs publics peuvent bloquer les prix mais ne le font pas. Les aides annoncées par le gouvernement, à destination des plus précaires jusqu’aux classes moyennes, sont à son image : insuffisantes, méprisantes et totalement décalées de la réalité quotidienne.
Le blocage des prix des produits de 1° nécessité et de l’énergie sont des impératifs sociaux urgents, tout particulièrement pour notre classe sociale.
Nos salaires sont en berne. Les augmentations du SMIC sont pitoyables et le gel du point d’indice est désormais acté par nos dirigeant.e.s, nous n’avons aucune perspective d’amélioration sans lutte.
Nous proposons pour notre part de faire évoluer automatiquement les salaires en fonction de l’inflation : l’échelle mobile des salaires.
Le syndicat SUD appelle les organisations syndicales, les associations environnementales et de consommateur-rice.s ainsi que les salarié.e.s, les chômeur-euse.s comme les retraité.e.s à s’unir pour obtenir :
Le dégel du point d’indice,
Des augmentations de rémunération pour les salarié.e.s, les chômeur-euse.s et les retraité.e.s
Le blocage des prix de l’énergie et des produits de première nécessité
L’échelle mobile des salaires, des allocations chômage et des retraites.